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Henry Fourès, Gertrud |  | Le Ver à soie, 2016 | |
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CD et Livre |
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Gertrud, Bribes de mémoire [2015-2016] chœur de femmes, création musicale pour 6 comédiennes et instruments sur un texte en allemand de Einar Schleef et sa traduction en français par Marie-Luce Bonfanti et Crista Mittelsteiner 40:01
Compagnie inExtremis [Nadine Baier, Agnès Belkadi, Marie-Luce Bonfanti, Françoise Lepoix, Crista Mittelsteiner, Virginie Symaniec, voix] • Elisabeth Gutjahr, direction du chœur
avec la participation de Nicolas Bucher, orgue • Jean-Pierre Caens, saxophone alto • Bernard Cazauran, contrebasse • Pierre Charial, orgue de barbarie • Claude Crousier, clarinette basse • Carlo Rizzo, percussions
Crista Mittelsteiner, idée et direction artistique
Marie-Luce Bonfanti, dramaturgie
Elisabeth Gutjahr, dramaturgie chorale
Henry Fourès, sampling quatuor à cordes, percussions, direction musicale |
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Exact contemporain de Rainer Werner Fassbinder, Einar Schleef porte comme lui la fracture d’un pays qui a nourri et peut être exalté leur personnalité hors norme ; le premier à l’Ouest et le second à l’Est – même s'il est passé dans « le camp d’en face » où il a produit ses œuvres théâtrales majeures – tous deux semblent, avec le recul du temps, avoir affronté un destin étrangement similaire.
La réalisation de Gertrud – Bribes de mémoire doit beaucoup à l’esthétique du Hörspiel mais pas seulement.
Il m’a rapidement semblé que le chœur parlé à six voix, tel que l’a structuré Élisabeth Gutjahr par l’expression même de sa musicalité, appelait l’écriture de fragments instrumentaux, à la fois pour établir un nécessaire principe de continuité et pour en structurer la forme. Dans cette pièce, clarinette, saxophone, orgue de barbarie, orgue, percussions, guitares électrique constituent alors autant d’éléments d’une orchestration qui intègre à l’ensemble des six voix des sons urbains, des espaces acoustiques naturels, des rythmiques de machines, en autant d’espaces acoustiques d’un quotidien possible.
Ainsi ai-je tenté, par le principe choisi de la variation continue, une traduction organique qui ne commente pas, n’illustre pas le texte mais, un peu comme un concerto grosso, intègre le Concertino des six voix dans un ensemble où peut se lire la rumeur du monde, le Cymbalum Mundi, Ripieno de l’ineffable imaginaire d’un auteur comme Einar Schleef. © Henry Fourès |
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technique
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édition
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partenariats
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Enregistrements : Vézelay, Cité de la Voix, 30 novembre-8 décembre 2015 ; Marseille, GMEM – centre national de création musicale, 11-14 avril 2016, 6-8 juin 2016, 12-14 septembre 2016
Direction artistique, prise de son : Henry Fourès
Mixage : Nicolo Terrasi, Henry Fourès
DDD |
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Livre relié 14 x 18 cm, 86 pages
Texte en français : préface Il y a quelque chose de pourri… de Marie-Luce Bonfanti • Gertrud, monologue pour chœur de femmes de Einar Schleef : Cette course, je dois la gagner - Son désir m'était un ordre - Donne-moi la main dans l'escalier – La chute a pris possession de moi – Bonne nuit mon trésor – Je jette de la terre sur moi • postface Einar Schleef, un hommage à vif d'Elfriede Jelinek • Prélude à la création musicale d'Henry Fourès • générique et titres de la création musicale
Illustration (couverture) : autoportrait Selbstbildnis, Ende der 60er Jahre d'Einar Schleef
Graphisme : Olivia Grenez |
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Production : [coproduction], Compagnie inExtremis , GMEM - centre national de création musicale Marseille , Le Ver à soie - Virginie Symaniec éditrice
Avec le soutien de MFA, Adami , Cité de la Voix , Goethe Institut |
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éditions musicales
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label, collection
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support, référence, durée
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Le Ver à soie , 2016 |
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CD et Livre • ISBN 979-10-92364-25-5 • 40:01 |
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Label associé :
Le Ver à soie
Compositeur associé :
Henry Fourès
Interprètes associés :
Nadine Baier
Agnès Belkadi
Marie-Luce Bonfanti
Nicolas Bucher
Jean-Pierre Caens
Bernard Cazauran
Pierre Charial
Claude Crousier
Henry Fourès
Elisabeth Gutjahr
Françoise Lepoix
Crista Mittelsteiner
Carlo Rizzo
Virginie Symaniec
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